Urban Connect a d’abord proposé uniquement des vélos mécaniques et électriques à la location. Désormais, son offre s’étend aussi à d’autres véhicules à réserver, ouvrir et verrouiller au moyen de l’application. Celle-ci permet également de signaler les besoins en maintenance. Urban Connect compte aujourd’hui une vingtaine d’employé-e-s et une trentaine d’entreprises clientes, dont plusieurs de grande envergure comme Hilti, Roche et Zurich Assurances.
Pour réduire les coûts, la récupération des vélos et trottinettes électriques, notamment, aurait pu être externalisée sous forme de micro-emplois, mais Urban Connect n’a pas voulu se lancer dans cette direction: «Nous installons des chargeurs chez notre clientèle. Avec une autonomie de 80 kilomètres, pas besoin de recharger les vélos électriques en route. Et de toute façon, les trottinettes électriques sont utilisées principalement sur les sites de grandes entreprises.»
Urban Connect confie les tâches d’entretien à un mécanicien qu’elle a engagé. Elle collabore avec d’autres sur la base de contrats fixes, pour des raisons éthiques, mais aussi parce que ce travail implique une grande confiance de la part de la clientèle. Comme l’explique Judith Häberli, «nos mécaniciens connaissent les véhicules, ce qui est important pour la sécurité. Ils ont également accès aux sites des entreprises et, dans certains cas, même aux bâtiments.» Une troisième activité que certaines entreprises externalisent volontiers est l’assistance par téléphone ou en ligne. Pour cela, Urban Connect emploie du personnel qui effectue d’autres tâches entre deux appels: «Par exemple la personnalisation des stations de recharge, ce qui remplit les ‹creux›», précise Mme Häberli. Elle ajoute que le principe du travail à la demande ne constitue pas un problème en soi: «Il peut offrir une flexibilité idéale, pendant les études par exemple, pour autant qu’il se déroule dans des conditions socialement acceptables.»