À notre époque, beaucoup d’enfants grandissent dans un environnement urbain où la circulation intense restreint leur liberté de mouvement. Les offres pédagogiques en pleine nature se multiplient donc. Eva Helg en dirige une, et elle nous explique pourquoi la forêt est si propice à l’apprentissage et au développement.
La cinquième édition du certificat d’études avancées « Bonheur dans les organisations », proposé par l’association Eurasia et la HEG Genève, démarre bientôt. Comment s’enseigne le développement des conditions au bonheur ?
Pour boire du lait et manger de la viande, nous maltraitons et abattons des animaux. Le plaisir tient-il à la liberté? Les nombreux substituts de viande révèlent-ils la survenance d’un changement de mentalité dans la relation entre humains et animaux? Nous avons posé ces questions à Friederike Schmitz, philosophe et défenseuse de la cause animale.
Sur les quelque 50000 exploitations agricoles restantes en Suisse, plus de 70 se sont converties à l’agriculture végane ces dernières années. Elles renoncent à élever et à mettre à mort des animaux dits «de rente». Promenade avec Sarah Heiligtag, initiatrice du mouvement, éthicienne et agricultrice.
De nombreuses initiatives pour le bien-être animal ont vu le jour, en Suisse alémanique surtout. À l’œuvre, des associations spécialisées dans la protection des animaux, d’un côté et de l’autre, des militant-e-s qui veulent dépasser le choix individuel lié à l’alimentation végétale. Leurs buts convergent: amener la cause animale dans le débat politique.
Chevaux, chiens, chèvres, cochons, ânes, poules, enfants et adultes humains cohabitent sur le grand domaine de l’école-atelier Shanju, installée à Gimel, dans le Parc naturel régional Jura vaudois. Sa fondatrice, Judith Zagury, dirige également le Shanju-Lab, le pôle de recherche scientifique et de création artistique avec les animaux.
L’humain est-il en droit d’exploiter des formes de vie en s’intéressant non pas à elles, mais uniquement à ce qu’elles produisent ? Si ces êtres vivants sont des micro-organismes, la réponse est tout naturellement « oui ». Mais qu’en est-il de la révolution silencieuse dans les industries pharmaceutique et alimentaire ?
L’argent est un outil polyvalent: on peut l’économiser, le dépenser ou s’en servir pour aider autrui. Les bases de la générosité ou de l’avarice d’une personne sont créées dès son enfance, comme l’explique Gerald Hüther, neurobiologiste et auteur.
Les êtres humains et les entreprises ne devraient plus être les seuls à pouvoir aller au tribunal, mais également le loup, le glacier d’Aletsch ou encore le Rhin. Voilà ce que demandent des activistes et des philosophes de l’environnement. Incompatible avec notre système juridique, estime le Conseil fédéral.
La crise climatique et l’extinction des espèces encouragent activistes du climat et écologistes à doter la nature de ses propres droits. Cette idée, le juriste et philosophe Christopher D. Stone l’a formulée pour la première fois en 1972.
Des voix s’élèvent tout autour de la planète pour reclamer la reconnaissance par la Cour pénale internationale du crime d’écocide. Derrière cette notion juridique encore floue se cache un enjeu de taille: juger les responsables de la destruction massive des écosystèmes à l’échelle mondiale. Est-ce la bonne voie?
L’efficacité, donc le succès économique: voilà ce que promet le concept d’organisation scientifique du travail (ou scientific management). Mis au point il y a cent ans pour accroître la productivité dans l’industrie, il façonne plus que jamais nos milieux de travail et de vie.
Les directives de labels comme le Bourgeon ou Demeter définissent la qualité d’un produit. Leur plus précieux atout est la confiance qu’on leur accorde. Mais qu’est-ce que cela veut vraiment dire?
De plus en plus de gens veulent que leur argent soutienne le développement durable de l’économie et de la société. Des méthodes qualitatives et quantitatives peuvent les aider à investir leur capital là où il a le meilleur impact possible, mais la mesurabilité a ses limites.
Des économistes cherchent comment mesurer et améliorer les avantages des prestations de santé. Ce faisant, elles et ils confondent santé et qualité de vie.
«Le bonheur national brut est plus important que le produit nationalbrut.» Cette affirmation marque la vie économique et culturelle du Bhoutan depuis plus de quarante ans.
Notre société accorde une grande importance à la mobilité, mais pourquoi ? L'immobilité ne vaut-elle pas mieux?