Plus de cent millions de personnes, dans différents États européens, dépendent de l’eau des Alpes. Or, les pénuries saisonnières deviendront plus fréquentes. De quoi susciter des conflits à l’échelle internationale.
Quel est l’impact des changements climatiques sur le régime hydrologique en Suisse? Comment l’eau est-elle distribuée, utilisée, purifiée et économisée? S’agit-il d’une marchandise ou d’un bien public?
Illustrationen: Claudine Etter
Les lacs et rivières suisses sont si propres que l’on peut s’y baigner presque partout, même au cœur des villes. Voilà qui suscite l’étonnement au-delà des frontières. «CNN Travel» a récemment consacré un reportage à des personnes qui, à Berne et à Bâle, allaient au travail à la nage. «En été, des gens remplacent leur voiture par un maillot de bain», annonce la présentatrice. La séquence montre des nageuses et nageurs dans l’Aar qui emportent leurs vêtements et objets de valeur dans des sacs étanches, afin de les garder au sec jusqu’à destination, peut-être leur lieu de travail.
Très peu de personnes vont travailler à la nage, dans notre pays, mais beaucoup aiment se rafraîchir dans une piscine, une rivière ou un lac pendant les chaudes journées d’été. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Jusqu’à la seconde moitié du 20e siècle, les ménages et l’industrie déversaient sans hésitation leurs effluents dans les cours et plans d’eau. La pollution était telle que l’on considérait la baignade comme nocive, quand elle n’était pas carrément interdite en certains endroits.
Plus de cent millions de personnes, dans différents États européens, dépendent de l’eau des Alpes. Or, les pénuries saisonnières deviendront plus fréquentes. De quoi susciter des conflits à l’échelle internationale.
On s’en sert pour se doucher, tirer la chasse, laver nos vêtements, arroser nos jardins, parcs et cultures. Or, une eau de moindre qualité conviendrait très bien à ces usages. Où en est la Suisse en matière d’utilisation d’«eau industrielle»?
Quelque 60 milliards de mètres cubes d’eau tombent chaque année sur la Suisse. Environ 40 pour cent des précipitations résultent de l’évaporation de l’Atlantique Nord, 25 pour cent de la Méditerranée, 20 pour cent de la surface terrestre d’Europe centrale et 15 pour cent de la mer du Nord et de la Baltique.
La propreté des rivières et lacs suisses est réputée dans le monde entier. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi: jusqu’au 20e siècle, les villes et les industries rejetaient leurs eaux usées dans la nature sans aucun traitement. Les stations d’épuration ne sont apparues qu’après l’adoption de la loi sur la protection des eaux, en 1955.
L’eau en tant que ressource : voilà un sujet qui fait peu de remous dans les luttes de pouvoir capitalistes actuelles. On aurait pourtant tort d’imaginer que les grandes vagues de privatisation néolibérales vont en s’apaisant.
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